Spectacledans la limite des places disponibles. Festival du Guérinet - Orchestre de chambre "Alma Mahler Kammerorchester" Musique, Festival généraliste Saint-Priest-Bramefant 63310 Le 08/08/2021. L'orchestre de chambre international "Alma Mahler". Durant 15 jours, les musiciens travaillent sur leur prochaine création musicale et chorégraphique : "Magicae, les tribulations
Saint-Petersbourg Festival Ballet & Festival Orchestra prĂ©sentent Une fĂ©erie de beautĂ©, d'Ă©lĂ©gance et de grĂące LA BELLE AU BOIS DORMANT Le meilleur ballet de conte de fĂ©es de tous les temps Musique P. I. TchaĂŻkovski ChorĂ©graphie V. Vsevolozhski et M. Petipa ScĂ©nographie et costumes V. Okunev Théùtre Mariinsky, Saint-PĂ©tersbourg La Belle au bois dormant, l'une des uvres les plus cĂ©lĂšbres de la littĂ©rature de ballet et un merveilleux conte de fĂ©e pour enfants. DansĂ© par le meilleur ensemble de ballet de Russie, le St. Petersbur Festival Ballet », cette uvre raconte la fabuleuse histoire d'aprĂšs le conte de fĂ©es La belle au bois dormant » de Charles Perrault, créé en 1890 sous la forme d'un ballet sur la musique de Pyotr Ilitch TchaĂŻkovski et la chorĂ©graphie de Marius Petipa. Une féérie impressionnante de beautĂ©, d'Ă©lĂ©gance et de grĂące combinĂ©e Ă des costumes Ă©poustouflants, une scĂ©nographie vĂ©ritablement royale et la passion unique du Saint-Petersbourg Festival Ballet » captivent le public de maniĂšre Ă©tonnante dans le monde fĂ©erique de la fantaisie et des rĂȘves. Une uvre d'art accomplie accompagnĂ©e par l'orchestre live La Belle au bois dormant Ă©tait un e bel enfant,... Un monde de conte de fĂ©es, de princes et d'une belle fille le meilleur ensemble de ballet du Saint-Petersbourg Festival Ballet » prĂ©sente la fabuleuse histoire de l'un des contes de fĂ©es pour enfants les plus populaires de notre Ă©poque, La Belle au bois dormant. Connu Ă l'origine en Allemagne comme Ă©tant un conte des frĂšres Grimm, l'histoire de la jeune fille, maudite par une mĂ©chante fĂ©e et ne pouvant ĂȘtre sauvĂ©e que par le baiser du vĂ©ritable amour, a Ă©tĂ© adaptĂ©e en tant que ballet et produite en 1890 au Théùtre Mariinsky Ă Saint-PĂ©tersbourg. La Belle au bois dormant est toujours l'un des ballets les plus populaires et fait dĂ©sormais partie jusqu'Ă ce jour du rĂ©pertoire international du ballet classique. Le ballet La Belle au bois dormant a Ă©tĂ© créé en Ă©troite collaboration entre Peter I. Tschaikowski et Marius Petipa, probablement le plus important chorĂ©graphe du XIXe siĂšcle. Il fascine et chouchoute le connaisseur par sa perfection formelle et de son expression chorĂ©graphique et musicale sophistiquĂ©e. GrĂące Ă son caractĂšre directe fantastique et Ă sa splendeur théùtrale, le ballet La Belle au bois dormant captive Ă©galement un large public. Outre la scĂ©nographie grandiose du brillant metteur en scĂšne Vyacheslav Okunev, qui travaille entre autres pour le Théùtre Mariinsky de Saint-PĂ©tersbourg et la Scala de Milan, et leurs magnifiques costumes, l'Ă©lĂ©gance sans frontiĂšres et la lĂ©gĂšretĂ© insouciante de l'ensemble Saint-Petersbourg Festival Ballet » proposent une version onirique et féérique d'un ballet classique qui continue de fasciner aprĂšs plus de 100 ans.InitialementprĂ©vu le 10/03/2021, le spectacle est reportĂ© au 11/03/2022 Ă 20h Billets valables pour la nouvelle date Remboursement possible auprĂšs du point de vente LA BELLE AU BOIS DORMANT Le «Saint-Petersbourg Festival Ballet» est un ensemble de grande classe, composĂ© de 42 danseurs, tous diplĂŽmĂ©s des meilleures Ă©coles de ballet russes. La troupe
Film-Ballet âLa Belle au bois dormantâ Dimanche, 10 Mars 2019, 16h et 21h30 CinĂ©ma Megarama DurĂ©e 02h50, ballet filmĂ© en direct le 22/01/17 ChorĂ©graphie Yuri Grigorovich Danseurs Olga Smirnova, Semyon Chudin, Alexei Loparevitch La Princesse Aurore est lâobjet dâune malĂ©diction de la terrible FĂ©e Carabosse le jour de son seiziĂšme anniversaire, elle sera plongĂ©e dans un profond sommeil. Une seule chose pourra la ramener Ă la vie le baiser passionnĂ© dâun Prince charmant⊠Pourquoi aller voir ce ballet ? Câest sans doute le plus mythique des ballets de TchaĂŻkovski. DansĂ©e par le BolchoĂŻ, La Belle au bois dormant dĂ©ploie toute sa magie. Avec virtuositĂ©, les Ătoiles sâĂ©lancent dans des dĂ©cors somptueux dignes des plus grands contes de FĂ©es. La Princesse Aurore est dansĂ©e par lâune des plus jeunes Ătoiles du ballet, Olga Smirnova, dont la grĂące se prĂȘte Ă merveille Ă ce bijou classique, idĂ©al pour sâinitier Ă lâart du ballet. Dans le cadre de BolchoĂŻ PathĂ©-Live CinĂ©ma MĂ©garama Gare dâOrlĂ©ans, 7 Quai de Queyries, 33100 Bordeaux
LeSaint Petersbourg Ballet Theatre - La Belle au Bois Dormant - Ecole de ballet Gillet-Lipszyc 5,374 views May 6, 2015 21 Dislike Share SPBT Europe 110 subscribers Le Saint Petersbourg Ballet
Double musical de Pouchkine, le compositeur symphonique Ă©tait Ă l'image de l'ancienne capitale russe excessif, romantique, lyrique. Balade musicale le long de la l'appelle la Venise du Nord» Ă cause de l'Ă©cheveau de ses 75 canaux, de ses 42 Ăźles, de ses 140 ponts, de ses palais plus italiens que leurs modĂšles, de cette atmosphĂšre propre Ă gĂ©nĂ©rer des poĂšmes aussi beaux que dĂ©sespĂ©rĂ©s comme ceux de Lermontov, mort Ă 26 ans, ou celui qu'EssĂ©nine Ă©crivit avec son sang avant de se tuer, Ă 30 ans Saint-PĂ©tersbourg est une ville d'excĂšs, de poĂ©sie, de lyrisme. Une ville musicale, aussi. Car bien sĂ»r, si le poĂšte russe majeur, tellement identifiĂ© Ă Saint-PĂ©tersbourg, est Pouchkine, le compositeur essentiel de Saint-PĂ©tersbourg, sorte de double musical de Pouchkine, est TchaĂŻkovski. Vers 1860, le jeune TchaĂŻkovski montrait une cravate rayĂ©e et un beau regard un peu triste. CrĂ©dits photo akg-images/akg-imagesLe voyageur qui arrive par bateau depuis le golfe de Finlande rencontre d'abord le cavalier de bronze cabrĂ© sur son bloc de pierre au bord de la Neva, cette statue de Pierre le Grand est l'hommage au fondateur de la ville. Mais ce sont les femmes, les impĂ©ratrices, qui feront de Saint-PĂ©tersbourg la ville fastueuse qu'elle est encore aujourd'hui Ălisabeth, la fille de Pierre le Grand, puis la Grande Catherine qui s'assure le concours essentiel de l'architecte italien Bartolomeo Rastrelli. Pourtant, c'est la Neva et ses eaux sombres qui charrient la nostalgie de l'Ăąme russe. Car c'est dans les eaux de la Neva que reposent ceux qui ont construit la ville au prix de leur vie. C'est aprĂšs avoir plongĂ© dans les eaux glacĂ©es de la Neva pour secourir des naufragĂ©s que Pierre le Grand fut pris d'une fiĂšvre qui l'emporta. C'est toujours dans la Neva que Lisa, l'hĂ©roĂŻne de La Dame de pique de TchaĂŻkovski, se jeta par dĂ©sespoir. Et c'est encore l'eau de cette mĂȘme Neva que boira TchaĂŻkovski lui-mĂȘme pour un suicide» Ă©nigmatique jamais explicitĂ©, au 13 de la rue MalaĂŻa s'est-il passĂ© exactement ce 6 novembre 1893? Pourquoi l'histoire de la mort de TchaĂŻkovski ressemble-t-elle Ă un roman policier, une tĂ©nĂ©breuse affaire» au coeur de l'histoire de la musique russe? Deux camps s'affrontent aujourd'hui. Celui qui se rallie Ă la version officielle d'une contamination accidentelle par le cholĂ©ra TchaĂŻkovski aurait bu par inadvertance un verre d'eau non bouillie alors que sĂ©vissait une Ă©pidĂ©mie Ă Saint-PĂ©tersbourg. Il serait mort ainsi comme sa mĂšre, frappĂ© par le Destin, ce fatum qui irrigue et obsĂšde toute son oeuvre et singuliĂšrement son ultime Symphonie PathĂ©tique». L'autre camp, qui s'appuie sur des documents mis au jour Ă la fin des annĂ©es 1970, suspecte un suicide» liĂ© Ă un scandale homosexuel TchaĂŻkovski aurait sĂ©duit un jeune garçon proche de la famille impĂ©riale et aurait Ă©tĂ© contraint au suicide par un jury d'honneur - le poignant dernier mouvement de sa Symphonie n° 6 PathĂ©tique» serait donc explicitement un adieu Ă la vie, un requiem pour lui-mĂȘme. Le problĂšme est qu'aucun Ă©lĂ©ment matĂ©riel convaincant ne vient asseoir l'une ou l'autre thĂšse. Nombre de questions se posent pourquoi, par exemple, ainsi que le rapporte Rimski-Korsakov, le corps est-il restĂ© exposĂ© Ă tous alors que le cholĂ©ra exigeait une mise en quarantaine stricte pour Ă©viter la contagion? Mais pourquoi, d'autre part, le scandale aurait-il soudain Ă©clatĂ© alors que beaucoup connaissaient, et semble-t-il le tsar lui-mĂȘme, l'homosexualitĂ© de TchaĂŻkovski? Qu'importe en fait ce secret ultime la mort de TchaĂŻkovski, au-delĂ de l'anecdote, rĂ©side, magnifiĂ©e, dans le finale fascinant de sa derniĂšre symphonie, cet immense et frĂ©missant Adagio lamentoso qui s'Ă©tire tel un linceul que le compositeur tire lentement sur lui-mĂȘme, comme une dĂ©clamation presque murmurĂ©e, théùtre Mariinski. CrĂ©dits photo ERIC MARTIN/Le Figaro MagazineLe lien entre Piotr TchaĂŻkovski et Saint-PĂ©tersbourg fut toujours fort Ă peine adolescent, il arrive de Moscou et se prĂ©sente au concours de l'Ecole de droit. Brillamment reçu, il s'installe chez un ami de la famille, qui accepte le rĂŽle de tuteur. Les adieux Ă sa mĂšre qui l'a accompagnĂ© pour son installation sont dĂ©chirants, le jeune garçon en larmes s'accrochant Ă la diligence. Mais une tragĂ©die bien pire va marquer ce premier sĂ©jour Ă Saint-PĂ©tersbourg. Une Ă©pidĂ©mie de scarlatine s'Ă©tant dĂ©clarĂ©e dans la classe de Piotr, le tuteur, apitoyĂ©, dĂ©cide de prendre l'enfant chez lui au lieu de le laisser en quarantaine Ă l'Ă©cole. Et c'est son propre fils, un garçon de 5 ans, qui contracte la scarlatine et en meurt! Pour Piotr, le coup n'est pas moins rude que pour l'infortunĂ© pĂšre il s'accuse d'avoir causĂ© la mort de son jeune compagnon, dĂ©clare vouloir disparaĂźtre lui aussi... Le pĂšre malheureux reporte alors son affection sur celui qui se dĂ©signe comme le criminel». Mieux il sera Ă l'origine de la premiĂšre grande Ă©motion artistique de Piotr en l'emmenant, passĂ© la pĂ©riode de deuil, Ă l'OpĂ©ra, au théùtre Mariinski, pour lui changer les idĂ©es. On y joue Don Giovanni de Mozart. Pour l'adolescent, c'est une rĂ©vĂ©lation La musique de Don Giovanni est la premiĂšre qui m'ait bouleversĂ©. Elle a fait naĂźtre en moi une extase dont on sait les consĂ©quences. Elle m'a ouvert les sphĂšres de la beautĂ© pure. Quand la fureur et la fiertĂ© Ă©clatent dans le moindre accord et dans le moindre mouvement de l'orchestre, je frĂ©mis d'horreur, j'ai envie de crier, de pleurer, de hurler, Ă©crasĂ© par la force de l'impression.»Des cocottes, des chagrins, des voyagesIl achĂšve pourtant ses Ă©tudes de droit Ă Saint-PĂ©tersbourg, entre au ministĂšre de la Justice oĂč il avoue passer des heures Ă faire des cocottes en papier!, puis lĂąche tout pour se consacrer uniquement Ă la musique. Mais ses angoisses ne disparaissent pas pour autant et toute sa vie va ĂȘtre ponctuĂ©e de dĂ©pressions, de voyages pour se changer les idĂ©es, de crises de dĂ©sespoir et autres manifestations de cette nĂ©vrose qui ne le laissera jamais vraiment en paix. Pourtant, c'est Ă Saint-PĂ©tersbourg qu'il revient rĂ©guliĂšrement pour crĂ©er quelques-unes de ses plus belles oeuvres, ses Symphonies n° 5 et n° 6, son sextuor Souvenir de Florence, ses ballets Casse-Noisette et La Belle au bois dormant oĂč il introduit dans la musique russe un nouvel instrument, le cĂ©lesta la Danse de la fĂ©e DragĂ©e tĂ©moigne de la rĂ©ussite de cette expĂ©rimentation orchestrale, ses opĂ©ras majeurs - Opritchnik, La Pucelle d'OrlĂ©ans, Yolanta - et surtout ses deux chefs-d'oeuvre, tous deux tirĂ©s de Pouchkine, EugĂšne OnĂ©guine et La Dame de pique dont l'action se dĂ©roule Ă Saint-PĂ©tersbourg, du vaste jardin d'EtĂ©, au bord de la Neva, jusqu'au petit canal qui jouxte le palais d'Hiver et se jette dans la Neva.Le ChĂąteau Michele, annexe du MusĂ©e russe. CrĂ©dits photo ERIC MARTIN/Le Figaro MagazineC'est aussi dans la capitale russe qu'il se rĂ©fugie pour Ă©chapper Ă la catastrophe de son mariage» alors qu'il Ă©tait parti vivre Ă Moscou. Car il y a fait la connaissance d'Antonina Milioukova, une jeune femme de 28 ans, blonde, avec des yeux bleus et un sourire sensuel, trop sensuel, des maniĂšres sottement prĂ©tentieuses et une intelligence nettement au-dessus de la moyenne, atteinte de surcroĂźt de mĂ©galomanie et de nymphomanie elle finira ses jours dans une maison de fous. Elle lui Ă©crit une longue lettre, calquĂ©e sur celle de Tatiana dans EugĂšne OnĂ©guine, Ă laquelle il se croit obligĂ© de rĂ©pondre il ignore alors qu'elle en a dĂ©jĂ adressĂ© des dizaines analogues Ă des banquiers, des gĂ©nĂ©raux, des artistes en vogue et mĂȘme des membres de la famille impĂ©riale!. Il la laisse peu Ă peu s'imposer et finalement, pour mettre un terme aux rumeurs et s'assurer une position sociale ou du moins une image sociale, accepte de l'Ă©pouser. Le mariage est cĂ©lĂ©brĂ© le 30 juillet 1877. CĂ©lĂ©brĂ©... mais non consommĂ©! Il Ă©crit Ă son frĂšre, trois jours aprĂšs ce mariage Tout cela serait intenable, impardonnable si je ne l'avais pas avertie dĂšs le dĂ©but qu'elle ne pouvait compter de ma part que sur une affection fraternelle. Physiquement, elle ne m'inspire que de la rĂ©pugnance.» TrĂšs vite, TchaĂŻkovski prĂ©texte des malaises et part faire une cure» - prĂ©tendument dans le Caucase, en fait chez sa soeur et confidente. Il peut s'Ă©pancher auprĂšs d'elle... et travailler Ă sa Symphonie n° 4. Puis il regagne Moscou Mais Ă la vue de son Ă©pouse Ă la descente du train, de ses lĂšvres gourmandes, de sa chair Ă©talĂ©e, il est pris de terreur. DĂ©sormais, il vit dans l'angoisse que sa femme, lasse d'attendre, rĂ©clame que leur union devienne autre que fraternelle. BientĂŽt, cela devient une obsession et, dĂšs la tombĂ©e du jour, il fuit hors du logis, comme un fou, errant dans les rues dĂ©sertes, en proie Ă de vĂ©ritables crises d'hystĂ©rie durant lesquelles il crie sans pouvoir s'arrĂȘter, perd le souffle, suffoque. Et un soir de septembre, n'y tenant plus, il gagne une berge isolĂ©e de la Moskova et entre dans l'eau jusqu'Ă la taille. Mais il ne va pas plus loin il espĂšre, par une sorte de suicide indirect, mourir d'une pneumonie. Il survit et quelques jours plus tard, il demande Ă son frĂšre d'expĂ©dier d'urgence de Saint-PĂ©tersbourg une dĂ©pĂȘche signĂ©e d'Eduard NĂĄpravnĂk, le chef d'orchestre du théùtre Mariinski, l'OpĂ©ra de Saint-PĂ©tersbourg, le rĂ©clamant immĂ©diatement». Le lendemain, il prend le train, Ă moitiĂ© fou. Son frĂšre dira qu'il ne le reconnut pas tout d'abord sur le quai tant il avait changĂ© en un mois! Hagard, les mĂąchoires serrĂ©es, le regard fixe, il se laisse conduire Ă l'hĂŽtel oĂč, terrassĂ© par une crise nerveuse, il perd connaissance et reste deux jours dans le coma. Et c'est son frĂšre qui devra ensuite expliquer Ă la femme de Piotr la nĂ©cessitĂ© de leur sĂ©paration, lui-mĂȘme n'Ă©tant plus en Ă©tat physique de la revoir...Le CafĂ© Pouchkine, alias CafĂ© Pouchkine, propose aux visiteurs de boire un chocola en profitant de la vue unique. CrĂ©dits photo ERIC MARTIN/Le Figaro MagazineL'esprit du musicien vogue sur les canauxEn marchant dans les rues de Saint-PĂ©tersbourg, au bord de ses canaux, on retrouve Ă la fois les lieux qu'il a arpentĂ©s et l'esprit qui a habitĂ© TchaĂŻkovski. Au théùtre Mariinski, bien sĂ»r ainsi nommĂ© en hommage Ă Marie, l'Ă©pouse d'Alexandre II, le tsar assassinĂ© en 1881, dans ce vaste théùtre oĂč on est surpris de dĂ©couvrir des siĂšges et un rideau de velours bleu au contraire du rouge des théùtres du monde entier il faut absolument y voir un opĂ©ra de TchaĂŻkovski, La Dame de pique si possible, ce magnifique hommage Ă Saint-PĂ©tersbourg, ou un ballet, Le Lac des cygnes ou La Belle au bois dormant. Car le Ballet du Mariinski demeure un des meilleurs du monde, depuis l'Ă©poque oĂč Saint-PĂ©tersbourg s'appelait Leningrad et oĂč le théùtre avait pris le nom de Kirov, un dirigeant communiste assassinĂ© par Staline. Mais il faut aussi aller Ă la Philharmonie Chostakovitch, qui s'appelait autrefois l'hĂŽtel de la Noblesse c'est lĂ que TchaĂŻkovski a dirigĂ© sa Symphonie n° 6 PathĂ©tique», deux semaines avant de mourir avec, dans le public, le jeune Stravinski!. Et on ne peut manquer, sur la perspective Nevski, le CafĂ© LittĂ©raire tous les compositeurs et les poĂštes de Saint-PĂ©tersbourg y ont dĂźnĂ©, dont TchaĂŻkovski bien sĂ»r. Pouchkine s'y trouvait juste avant de se rendre Ă son duel contre le baron d'AnthĂšs qui courtisait sa chĂšre Natalia, dont on disait qu'elle Ă©tait la plus belle femme de Saint-PĂ©tersbourg. Ce duel qui lui fut fatal ressemble tellement Ă celui de son EugĂšne OnĂ©guine qu'on s'interroge prĂ©monition ou destin inscrit? Mais comme tout se termine en musique Ă Saint-PĂ©tersbourg, TchaĂŻkovski en fera son plus bel opĂ©ra. Et avant de partir, il faut encore revenir vers la Neva, se remĂ©morer la barcarolle des Saisons toute la tendresse blessĂ©e, toute la mĂ©lancolie de TchaĂŻkovski s'y concentrent en quelques notes de piano, comme un poĂšme toujours inachevĂ©...Un hĂŽtel le Grand HĂŽtel Europe, face Ă la Philharmonie, est prestigieux, mĂȘme s'il a perdu un peu de son Ăąme. Demandez une chambre avec terrasse en Ă©tĂ©, c'est magique! MikhaĂŻlovskaja ulitsa, 1-7.Un cafĂ© le CafĂ© LittĂ©raire aussi appelĂ© CafĂ© Pouchkine car c'est de lĂ que, le 27 janvier 1837, Pouchkine est parti pour son duel fatal bien sĂ»r c'est trĂšs trop touristique, mais savoir qu'ils sont tous venus lĂ ... Nevski Prospekt, 18. Trouda ulitsa, 4, l'Ă©poustouflant Osobnyak Polovtseva Morskaya ulitsa, 52 ou, Ă deux pas du Mariinski, le superbe Nid de la Noblesse Dekabristov ulitsa, 21.Une pĂątisserie la pĂątisserie des frĂšres Elisseev, construite en 1902 dans le plus pur style Art nouveau et qui vient de rouvrir Nevski Prospekt.Deux livresPoĂ©sies, de Pouchkine PoĂ©sie/Gallimard ; Le Roman de Saint-PĂ©tersbourg, de Vladimir FĂ©dorovski Le Livre de Poche.Un disqueEugĂšne OnĂ©guine, de TchaĂŻkovski, avec Neil Shicoff, Mirella Freni, Thomas Allen, Anne Sofie von Otter ; dir. James Levine DG.LIRE AUSSI» Vienne un Strauss peut en cacher un autre» Venise, sur un air de Vivaldi» Buenos Aires, sur un air de Carlos Gardel» Budapest son coeur bat toujours pour Liszt
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